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 Mangas

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MessageSujet: Mangas   Mangas Icon_minitimeJeu 5 Mar - 13:13

Mangas

Mangas Odsg

Le Manga et les Éditions Glénat, c'est une idylle qui commence dès 1988. À cette époque, Jacques Glénat, lors d'un voyage au Japon, a le coup de foudre pour une BD en cinq lettres qui résonneront bientôt dans tout l'hexagone : AKIRA, devient, en 1990, le premier manga publié en France. Suit trois ans plus tard la sortie de Dragon Ball, le manga le plus vendu au monde : il s'en écoule plus de 17 millions d'exemplaires rien qu'en France. Ces manga seront les premiers d'une longue série de titres toujours plus audacieux.
Aujourd'hui, avec plus de 120 titres à son catalogue, Glénat est un éditeur de manga incontournable en France avec 25% de parts de marché. Des séries aussi mythiques que Gunnm (Yukito Kishiro), Appleseed et Ghost in the Shell (Masamune Shirow), Evangelion (Yoshiyuki Sadamoto), Bastard (Kazushi Hagiwara), Kenshin (Nobuhiro Watsuki) ou Nausicaä de la Vallée du Vent (Hayao Miyazaki) figurent parmi les incontournables du manga moderne. Et des séries comme One Piece, Bleach, Berserk ou encore Les Gouttes de Dieu font partie des nouveaux fleurons du manga en France.

Pour les Éditions Glénat, le manga c'est 20 ans de passion, dont la flamme n'est pas près de s'éteindre.

Les origines du manga ?

Inventé par le caricaturiste Katsushika Hokusai (1760-1849), le terme manga signifie littéralement "image dérisoire". Les "manga" de Hokusai étaient des estampes caricaturant des personnages populaires. Ce type de représentation, leur style et leur audace, ont fini par donner naissance à une forme d'expression graphique à part entière, au même titre que le comic-book aux États-Unis ou la Bande Dessinée franco-belge en Europe.
Au Japon, le terme manga désigne tout simplement la bande dessinée au sens large, alors qu'en Occident il a une signification et une connotation incontestablement nippones.

Néanmoins comme le souligne l'auteur Scott Mc Cloud dans l'Art Invisible, les codes et les particularités du manga ne doivent pas masquer une évidence : le manga, ce n'est rien d'autre que de la BD. À ceci près que cette dernière est en train d'influencer de plus en plus d'artistes : James Cameron (Aliens, le retour), Christophe Gans (Le Pacte des Loups), Luc Besson (Le Cinquième Élément), les frères Wachowsky (The Matrix) et d'innombrables auteurs de BD, franco-belge ou non, dont le grand Moebius.
Mangas V1n5

L’art du trait au Japon et influences

De par leur écriture même, les Japonais ont un rapport étroit avec le dessin dès leur plus jeune âge.

Mieux que quiconque, ils ont parfaitement compris et intégré la force de l’épure : le trait brut, la ligne dans toute sa sobriété, et sans artifices pouvant altérer son sens. Si nous pouvons nous vanter d’un véritable patrimoine culturel et graphique, les Japonais héritent eux aussi d’une tradition picturale très poussée, bien qu’encore trop méconnue en Occident. On parle davantage des estampes qui ont inspiré Van Gogh que des e-makimono, larges rouleaux peints que l’on dépliait et qui narraient toutes sortes de récits (aventures, guerres, contes). Les e-makimono peuvent donc être considérés comme des prototypes de manga, et ce, dès le IXème siècle !

Le manga contemporain est un creuset où de multiples influences se sont mélangées sous l’impulsion d’Osamu Tezuka (1928-1989) qui a révolutionné les codes du manga. Inspiré par les productions hollywoodiennes, il introduit le découpage cinématographique en modifiant la forme des cases.

Elles peuvent même se succéder en petit format représentant la même action sous différents angles, introduisant ainsi une impression de ralenti, donnant aux manga un rythme soutenu de film d’action.

Le manga s’est aussi très largement inspiré des techniques de dessins des comics américains des années 50. En effet on peut y retrouver l’utilisation de traits qui donnent des impressions de vitesse dans le mouvement.

L’influence qui a créé la controverse est celle des « gros yeux ». En effet, Tezuka était tombé sous le charme des grands yeux de la Blanche Neige de Disney, qu’il trouvait très expressifs, et a décidé de les intégrer à ses dessins : la technique est restée.

La grande différence entre les BD franco-belges et les manga se trouve essentiellement dans le style de la narration. Au Japon l’auteur place les personnages au centre de l’intrigue, et facilite l’identification avec le lecteur. Alors qu’en Europe le décor a souvent une fonction narrative, au Japon l’aspect humain est primordial. Dans les manga s’adressant au public féminin, il est fréquent de voir les auteurs femmes s’adresser directement au lecteur dans un coin de page pour lui parler de son travail ou de ses occupations.

Une autre de ses caractéristiques est la rupture de l’homogénéité : plusieurs styles graphiques peuvent être présents dans une même page, en déformant à outrance la tête ou le corps de ses personnages. Cette technique est utilisée pour accentuer les défauts des protagonistes ou les scènes de délire collectif, comme dans Urusei Yatsura ou Eye Shield 21 par exemple.

Cette narration est agrémentée de très nombreuses onomatopées relatives aux mouvements, actions ou pensées des personnages. Leur champ d'application est très large et peuvent même inclure des onomatopées du sourire (niko niko) ou du silence (shiiin), qui n’existent pas en français.

Mangas 50pj

Qu’est-ce que le manga ?

Au Japon, pour le manga tout débute avec les magazines de prépublication. Il en existe environ 300 (pour certains la pagination peut atteindre les 700 pages) qui visent tous un public différent, selon l’âge, le sexe et la catégorie socioprofessionnelle. Le plus important est le Shonen Jump tiré à plus de 5 millions d’exemplaires.

Ces hebdomadaires ne sont pas chers en rapport à leur pagination (en moyenne ils sont à 230 yens, soit un peu moins de 2 euros).

En général les Japonais les lisent durant leur trajet en transport en commun et les jettent ensuite.

Ces hebdomadaires sont imprimés en noir et blanc sur du papier recyclé. Ils comportent une dizaine de chapitres de manga différents, obligeant les studios à une créativité et à une production accrue. Les auteurs, appelés mangaka, s’entourent donc d’assistants afin de respecter des délais très courts : on peut citer par exemple le Studio Mashroom de Katsuhiro Otomo (Akira) ou le Bird Studio d’Akira Toriyama (Dragon Ball).

Lorsqu’une série plaît au public, elle est publiée dans un format poche et souple (celui que l’on trouve en France) sur du papier de meilleure facture et avec une plus belle qualité d’impression. Ces manga d’environ 200 pages se déclinent en séries qui peuvent atteindre 42 volumes, comme Dragon Ball par exemple. C’est l’équivalent de nos albums de BD franco-belges que l’on trouve en librairie spécialisée. À la différence près que le rythme de parution est plus soutenu : plusieurs tomes sortent durant l’année, contrairement aux auteurs européens qui publient un album par an en moyenne.

Au Japon, le manga fait partie intégrante de la vie quotidienne des Nippons (40% des livres achetés au Japon sont des manga). Dès leur plus jeune âge, l’histoire ou la religion sont enseignés dans les écoles primaires grâce aux manga. Dans la rue on trouve des distributeurs de manga, les affiches publicitaires sont omniprésentes, des séries sont diffusées à la télévision. Une vraie culture manga existe au Japon.

Le succès du manga, en général, repose en grande partie sur sa capacité à traiter de nombreux sujets et à toucher un large public :
-Le manga romantique pour les jeunes filles où les histoires d’amour sont omniprésentes, et où l’on retrouve des séries comme Sailor Moon, Contes d’Adolescences, Full Moon.
-Les manga sportifs où l’humour s’associe aux scènes sportives (Eye Shield 21)
-La science-fiction est un thème très codifié, avec des subdivisions comme l’anticipation, le post-apocalyptique ou le mecha (robots géants). Le Cyber Punk est également prisé comme sous-section de la SF, on y retrouve fréquemment des mechas et autres cyborgs humains, comme dans Apple Seed ou Ghost in the Shell.
-L’Heroic Fantasy est un thème cher aux Japonais, qui leur permet de remanier de vieilles légendes du type Roi Arthur et autres Seigneur des Anneaux, ou des histoires de mythologie céleste (Bastard) ou médiéval fantastique (Berserk).
-L’humour tient une part très importante dans le manga, sorte d’exutoire qui peut aller de l’humour fin à la dérision la plus complète comme dans Docteur Slump ou encore Mickael ?!
-Le Japon ancien passionne également, avec des références aux samouraïs et à l’Histoire. L’un des manga les plus connus et appréciés du genre est Kenshin, le vagabond.

Les thèmes sont pléthores : des histoires d’horreur comme dans La Dame de la Chambre close, l’Ecole emportée ou Baptism, des séries historiques, érotiques, gastronomiques telles que Sommelier, voire même l’histoire d’un champion d’équitation, les déboires d’un salary man ou d’un joueur de Go.

Mangas Uapu

Le manga, la télévision et le cinéma

Quand un manga remporte un certain succès, il peut être adapté en dessin animé pour la télévision. Les plus populaires dépassent les 200 épisodes, pour une durée moyenne de 26 minutes par épisode. Mais la consécration ultime pour un mangaka, c’est l’adaptation de son œuvre en long métrage. C’est le sort qu’ont connus Akira d’Otomo, Ghost in the Shell, ou plus récemment Apple Seed. De ces films sont parfois tirés des animés comics qui sont en fait des ouvrages reprenant les principaux celluloïds des films d’animation pour les transposer sur papier, tels Princesse Mononoke, le Voyage de Chihiro ou encore le Château Ambulant, Pompoko, Contes de Terremer.

Un autre dérivé de série à succès est le téléfilm tiré du manga, ainsi Say Hello to Black Jack ou Hana Yori Dango sont des séries télévisées diffusées sur les chaînes nationales.

Arrivée en Europe

Le manga arrive en France sous forme de dessins animés dans les années 70, période de vaches maigres pour les programmes télé jeunesse. Les productions européennes sont trop rares pour occuper leurs tranches horaires. Ils vont donc piocher dans la production japonaise qui est plus importante et plus variée et qui a déjà fait ses preuves… Ainsi Goldorak, Candy, Albator et Capitaine Flam vont faire un carton sur les chaînes nationales françaises suivis de près par Astro, le petit Robot et le Roi Léo de Tezuka.
Les chaînes privées ne seront pas en reste et dès les années 80, La Cinquième, Canal + et TF1 participeront à l’heure de gloire des dessins animés japonais dans l’Hexagone.
Malheureusement des erreurs de programmation vont entraîner la diffusion de séries non adaptées à la tranche d’âge des téléspectateurs, provoquant la fin de certaines émissions riches en animés japonais. Les fans vont donc se tourner vers d’autres supports comme le manga papier.

Bien que le manga se soit fait connaître en France via ces dessins animés, on ne peut réduire les raisons de son succès actuel à ces mêmes dessins animés. Les médias grand public ont souvent cantonné leur analyse à cet aspect, « mode des années 80 », alors qu’une grande partie des lecteurs aujourd’hui sont des adolescents qui n’ont jamais regardé le Club Dorothée, la Cinquième ou Récré A2.
En revanche, les lecteurs de manga des années 80 ont souvent tourné la page du manga adolescent pour une production plus adulte, qui fait aujourd’hui bel et bien partie du paysage éditorial manga.
Mangas Cyd6

Glénat, le pionnier du manga

C’est lors d’un voyage au Japon, en 1988, que Jacques Glénat, toujours à l’affût de nouveaux concepts dans l’univers de la BD, découvre le manga. Il ramène dans ses bagages une véritable bombe, dont les secousses se ressentent encore aujourd’hui : Akira, le chef-d’œuvre de Katsuhiro Otomo.

Les débuts sont difficiles : personne ne veut croire à cette BD venue d’Asie, au graphisme curieux et aux personnages aux pupilles trop dilatées. Le public ne comprend pas pourquoi les Japonais ne se dessinent pas avec des yeux bridés, le teint jaune, tels qu’Hergé les a représentés dans Le Lotus Bleu, sans réaliser que cette façon de voir est non seulement subjective, mais surtout incompréhensible pour un japonais…!

En 1990 Akira sort d’abord en kiosque sous forme de fascicule souple de 64 pages couleurs au prix de 2,50 €, en partenariat avec Libération et Europe 2, mais peine à trouver son public.
La même année, au deuxième salon BD de Grenoble, Otomo, venu spécialement du Japon, crée l’événement. Une exposition respectant l’ambiance de la série futuriste est également présentée. C’est la sortie du long-métrage en 1991 qui va changer radicalement la donne. Akira acquiert un statut de film « culte » et, le bouche à oreille aidant, la version cartonnée de ce manga obtient les faveurs du public et de la critique. Malgré les protestations d’un îlot de résistance anti-manga, Akira confirme l’éclatant rayonnement des artistes japonais et donne l’impulsion nécessaire pour que l’expérience soit renouvelée.
Au début des années 90, sur TF1, un petit garçon à queue de singe et haut comme trois pommes fait rêver toute une génération d’enfants. San Gokû, le héros de la série Dragon Ball, est à la fois fort, courageux, généreux et tellement naïf ; il devient la nouvelle coqueluche des cours de récré.

Là encore, si le dessin animé est un succès, Glénat prend un risque en éditant le manga dont ce dernier est tiré : on lui prédit la catastrophe. Les fans en décideront autrement. Ce projet, décisif pour les Éditions Glénat, annonce ainsi le développement des manga en France.
La sortie périodique des albums en librairie et la commercialisation mensuelle en kiosque de Dragon Ball vont permettre l’explosion des ventes de cette longue série qui va s’étaler sur plus de sept années.

La recette de ce triomphe ? Les jeunes lecteurs français sont rapidement conquis par le dynamisme du dessin, la qualité des intrigues, et la place essentielle accordée aux personnages. Ils ont des failles, des secrets lourds, ils se trahissent, se révoltent, se battent : mais plus que des luttes improbables contre l’incarnation du Mal, c’est souvent contre eux-mêmes que se livre le véritable affrontement. Dans les manga pour enfants et adolescents, les valeurs prônées restent le courage, l’obstination, l’amitié et le respect de l’autre (y compris de son ennemi) : des valeurs dont la portée est universelle.

Fortes de ce succès, les Éditions Glénat vont multiplier toutes les audaces : elles lancent en 1994 la revue mensuelle de prépublication Kameha qui doit aider au développement du manga. Revue de 200 pages, elle présente trois séries totalement inconnues des lecteurs. Malheureusement le public n’est pas encore prêt et Kameha disparaît trois ans plus tard.

Le 14 juin 95, le Studio Canal + lance le dessin animé de long métrage Porco Rosso de Hayao Miyazaki. Malgré une sortie en salle très confidentielle, Glénat décide quand même de relayer ce chef-d’œuvre. Il publie les quatre volumes d’animés comics tirés du film. Cette même année le tome 14 d’Akira achève une saga débutée en 1988. À cette occasion, la RATP personnalise 50 000 tickets à l’effigie d’Akira. La reconnaissance du manga en tant que genre à part entière de la bande dessinée arrive lors de l’édition de 1995 du Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême : la création d’un espace manga témoigne ainsi de l’importance de cette branche dans l’activité éditoriale. Le manga fait partie du Neuvième Art et peut désormais être récompensé. Ainsi en décembre 1998, le Festival BD de Charleroi-Images distingue pour la première fois les manga : le prix du meilleur auteur va à Osamu Tezuka pour l’ensemble de son œuvre, et le prix du meilleur album à Neon Genesis Evangelion de Yoshiyuki Sadamoto.

Depuis 2002, les Éditions Glénat s’ouvrent à un public plus adulte et permettent de découvrir des séries, comme Gunnm Last Order, Parasite, Say Hello to Black Jack ou Berserk entre autres. En 2005 la création du label Bunko, l’équivalent de « la Pléiade » pour la bande dessinée japonaise, met à jour des chefs-d’œuvre du manga comme L’École Emportée, Urusei Yatsura (Lamu), Sommelier, Baptism... En 2008, Glénat continue d’élargir son public avec la publication de la série Les Gouttes de Dieu, qui touche un public totalement néophyte en manga. En 2009, afin de mettre à la disposition du plus grand nombre les trésors du patrimoine manga, les Editions Glénat lancent la collection Vintage, consacrée aux œuvres fondatrices les plus emblématiques de l’histoire du manga.

Le choix de Glénat est de proposer un catalogue d’auteurs dont la variété témoigne de la diversité du manga, le catalogue est composé de 50% de shônen (adolescent masculin), 25% de shôjo (adolescent féminin) et 25% de seinen (adultes).

Grâce à des choix éditoriaux exigeants, les Editions Glénat ont su bâtir de solides bases pour le manga en France et ont permis une reconnaissance de ce genre, confirmée en juin 2005 par la remise de l’insigne de Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres à Mr. Katsuhiro Otomo, le créateur d’Akira.

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